vendredi 29 octobre 2010


DOSSIER MINES...

Avant de commencer le boulot et après le départ de la famille, nous profitons d'une petite semaine pour visiter la la côte Est. Nous partons de Nouméa en direction de Canala notre première étape.Nous empruntons la première transversale et arrivons sur Thio (côte est), puis nous prenons la route à horaires, petit chemin forestier où 2 voitures ne peuvent se croiser.Nous passons tout juste, en rencontrant 2 voitures, sans encombres.Arrivé à Canala, nous cherchons le camping de la tribu de Ouassé, au bord de mer.Après avoir demandé plusieurs fois notre chemin, sur tombons sur une piste qui mène à la mine de Nickel.
VOICI LA MINE :





1heure de route après,à la tombée de la nuit, nous arrivons à la tribus, dans une petite crique , 4 ou 5 familles habitent là, nous sommes surpris par cette tribu fantôme. Personne!!On fait le tour, pas de mouvement jusqu'à la dernière maison où il y a de la lumière.Ouf! Voilà quelqu'un, un jeune de 24 ans, qui travaille aux mines.Il nous indique où on peu piquer la tente, le camping n'existe plus depuis 1 an car il n'y a personne qui passe.
On s'installe et on fait un petit feu pour se remplir le ventre.
NOTRE CAMPEMENT:( de jour)




Le jeune homme passe un peu plus tard pour voir si nous sommes bien installés et si nous ne manquons de rien.Nous passerons la soirée à discuter.Il nous apprend qu'il est un des seuls habitants au quotidien, les autres travaillent ou sont scolarisés à Canala, à 2h de route donc ne rentrent que les week-ends où les vacances.Il nous parle des mines et des dégâts qu'elles provoquent, sur la montagne mais aussi sur la mer.Le bord est pollué, plus de coraux ni de coquillages ni de poissons, ils sont obligés d'aller après le 2éme récif pour ramener du bon poisson.Il se sent impuissant et contraint de bosser à la mine, seul revenu pour sa famille.Cette discussion nous a beaucoup touché.
Au réveille c'est la désolation, notre discussion de la veille se 
dessine devant nos yeux!

















Sur 20m de l'eau boueuse, rouge qui ne donne pas envie d'y plonger, du sable non pas blanc mais noir, du à l'oxyde de fer, cette vue nous attriste, il est temps pour nous d'avancer, la route est longue.






En quittant la tribu nous prenons de la hauteur et nous avons vue sur la petite baie:


Voici le maquis minier:


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