Nous partons pour un beau et long voyage au pays des kanaks. Nous vous informons de nos péripécies sur ce blog. Bonne visite à tous...
samedi 6 novembre 2010
la descente du mont Panier
La descente fut aussi dure que la montée voir pire, en effet il ne pleuvait pas heureusement, mais le dénivelé était tellement fort que les genoux et les orteils de chacuns ont bien souffert.
Après être sortit des nuages, nous avions vue sur le lagons et le récif, fabuleux!
Après 6 h de descente enfin le parking des voitures, nous attendons le dernier groupe, j'en profite pour faire un somme, je suis K.O.
Et 2 jours après, les COURBATURES sont là, ahhh les cuisses, les mollets et les genoux, on s'en souviendra de cette rando! Mais bon souvenir et heureux de l'avoir fait!
Notre Aventure au Mont Panier
Notre assenssion du Mont Panier, fut une grande aventure:
Départ le samedi à 5h du matin, pour arriver au point de rendez-vous avec notre guide.Nous arrivons à l'heure (pas le guide...) qui arrive 1/2 heure après, bourré et défoncé, il fait confiance à Martin (qui est monté 3_4 fois) pour nous guider, nous sommes lâchement abandonné par Julio le guide. En plus la pluie commence à tomber, nous prenons la route malgré tout.
La monter est dure, sous une pluie tropicale nous parcourons 1629m de dénivelé en 6h, avec des montés, des descentes, des grosses montées.....ENFIN nous arrivons au refuge, trempé jusqu'aux os...
Le sommet n'est plus très loin, à 250m d'altitude, nous profitons d'une accalmie pour voir la vue du sommet, en espérant qu'il y est des trous de ciel bleu!!
En route nous découvrons une magnifique forêt de Kaoris, endémique à la nouvelle-calédonie et qu'on ne trouve que sur le mont Panier.
Forêt luxuriante, à l'aspect d'une jungle tropicale
les sentiers sont abruptes, glissants, semés de racines et de rochers, d'où les chaînes et cordes pour nous hisser.
ENFIN le sommet, après 1h de marche, nous y voilà, dans les nuages!! Nous attendons une bonne demi-heure une éclaircie, rien... de la brume à perte de vue.IL va falloir revenir une autre fois quand le soleil sera au rendez-vous.Il est temps de redescendre, nos estomacs crient famine!!
petite baignoire pour la toilette, glagla l'eau est gelée, on va se laver vite fait bien fait au gant de toilette.En attendant l'eau chauffe et nos chaussures sèches!
A table, Nudles party, soupes chinoises à volonté!!Ca fait du bien de manger.
Vite au lit, il est 21h, on est tous HS, le vent souffle à n'en plus finir, il faut se reposer car la descente va être rude!
BONNE NUIT A TOUS!!!
vendredi 29 octobre 2010
DOSSIER MINES...
Avant de commencer le boulot et après le départ de la famille, nous profitons d'une petite semaine pour visiter la la côte Est. Nous partons de Nouméa en direction de Canala notre première étape.Nous empruntons la première transversale et arrivons sur Thio (côte est), puis nous prenons la route à horaires, petit chemin forestier où 2 voitures ne peuvent se croiser.Nous passons tout juste, en rencontrant 2 voitures, sans encombres.Arrivé à Canala, nous cherchons le camping de la tribu de Ouassé, au bord de mer.Après avoir demandé plusieurs fois notre chemin, sur tombons sur une piste qui mène à la mine de Nickel.
VOICI LA MINE :
1heure de route après,à la tombée de la nuit, nous arrivons à la tribus, dans une petite crique , 4 ou 5 familles habitent là, nous sommes surpris par cette tribu fantôme. Personne!!On fait le tour, pas de mouvement jusqu'à la dernière maison où il y a de la lumière.Ouf! Voilà quelqu'un, un jeune de 24 ans, qui travaille aux mines.Il nous indique où on peu piquer la tente, le camping n'existe plus depuis 1 an car il n'y a personne qui passe.
On s'installe et on fait un petit feu pour se remplir le ventre.
NOTRE CAMPEMENT:( de jour)
Le jeune homme passe un peu plus tard pour voir si nous sommes bien installés et si nous ne manquons de rien.Nous passerons la soirée à discuter.Il nous apprend qu'il est un des seuls habitants au quotidien, les autres travaillent ou sont scolarisés à Canala, à 2h de route donc ne rentrent que les week-ends où les vacances.Il nous parle des mines et des dégâts qu'elles provoquent, sur la montagne mais aussi sur la mer.Le bord est pollué, plus de coraux ni de coquillages ni de poissons, ils sont obligés d'aller après le 2éme récif pour ramener du bon poisson.Il se sent impuissant et contraint de bosser à la mine, seul revenu pour sa famille.Cette discussion nous a beaucoup touché.
Au réveille c'est la désolation, notre discussion de la veille se
dessine devant nos yeux!
Sur 20m de l'eau boueuse, rouge qui ne donne pas envie d'y plonger, du sable non pas blanc mais noir, du à l'oxyde de fer, cette vue nous attriste, il est temps pour nous d'avancer, la route est longue.
En quittant la tribu nous prenons de la hauteur et nous avons vue sur la petite baie:
Voici le maquis minier:
samedi 16 octobre 2010
Préparation du bougna par les mamans
Elles préparent les liens qui ficellerons les feuilles de bananiers, en prenant les fibres de la racine du Pandanus
Puis elles remplissent un petit tas avec de l'igname, du tarot ou du manioc, patate douce, bananes poingo, et du coco rappé.
Une fois finit, les feuilles sont pliées pour former un baluchon et ficellés.Après 2h de cuisson à l'étouffé c'est près!
Bon appétit bien sur!!
Au menu:crabes de palétuviers et langoustes...hum!!
1 journée sur l'îlot...
Et reviennent avec 2 belles surprises,des langoustes"porcelaine",incroyable mais vrais, la plus grande fait
1m de haut avec les antennes, Anthony précise bien que c'est Job qui les a pêché à 10m de fond.Sacré plongeur!!
En route pour Ouvéa !
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